RESUMO
A great number of burns affect the hands, either as part of a more extensive burn or as an isolated injury. These injuries can lead to physical, social and psychological consequences that may reduce quality of life and make difficult the return to work. The goal of this study was to investigate the main epidemiologic characteristics of adult patients with hand burns admitted to a dedicated burn centre, evaluate the outcomes of the treatment, and identify the predictors associated with the worst outcomes. This study found that a considerable amount of burn victims admitted had hand burns (41.5%). Males are more likely to be injured in general, but females are more prevalent in burns by hot liquids. The most common comorbidity was hypertension, followed by dyslipidemia and type II diabetes. Cooking is the activity associated with more accidental victims. Most injuries did not require surgical intervention. Approximately two-thirds of the patients did not have any important sequelae. The most common complications were scar disturbances (26%) and scar contractures (14%). The need for surgery, a higher number of surgeries and higher surface area burn were associated with the worst outcomes. It is imperative to establish a burn prevention education program nationwide, encompassing water temperature control in households, the use of anti-burn equipment, and the replacement of old electrical/ heating equipment.
Bon nombre de brûlures touchent les mains, isolément ou dans le cadre de brûlures plus étendues. Elles peuvent entraîner des conséquences physiques, psychologiques et sociales susceptibles d'obérer la qualité de vie et rendre difficile la reprise de l'activité professionnelle. Le but de cette étude était d'évaluer les principales caractéristiques épidémiologiques des brûlures de main chez des adultes admis dans notre CTB, leur évolution et les facteurs prédictifs de mauvaise évolution. Nous avons constaté que 41,5% de nos patients avaient une atteinte de main. Si les hommes étaient plus à risque de brûlures, les brûlures des femmes étaient plus souvent dues à un ébouillantement. Les comorbidités les plus fréquentes étaient l'hypertension artérielle, les dyslipidémies et le diabète de type 2. La cuisine était une activité particulièrement à risque. La plupart des lésions ont cicatrisé spontanément et les 2/3 des patients n'avaient pas de séquelle majeure, les plus fréquentes étant les anomalies cicatricielles (26%) et les brides rétractiles (14%). Les critères de mauvaise évolution étaient la nécessité d'intervention chirurgicale (et leur nombre) ainsi que l'augmentation de la surface brûlée. Il est impératif d'établir un plan national de prévention comprenant la régulation de la température de l'eau aux points de puisage, l'utilisation d'équipements sécurisés et le remplacement des systèmes de chauffage comme des circuits électriques anciens.
